Un été pour dribbler
Une dizaine d'enfants de Wittelsheim ont participé,
la semaine passée, à une initiation au basket à
travers une découverte technique et ludique de ce sport
d'équipe.
DANS LE CADRE des animations d'été de la Ville de Wittelsheim,
un groupe d'enfants a découvert le basket tout au long de la
semaine du 18 au 22 août. Au total, pas loin d'une dizaine
d'enfants, âgés de 6 et 9 ans, ont suivi cette
animation-découverte à la fois technique mais aussi ludique
de ce sport d'équipe. Sous l'oeil vigilant de la monitrice,
Élisabeth Vallet, membre du comité et animatrice à l'école
de basket de l'ASCA Wittelsheim, les jeunes ont évolué avec
beaucoup de plaisir mais ils ont aussi travaillé la technique
très particulière de ce sport : à savoir le dribble,
les lancers, les shoots, le contrôle du ballon et la précision
dans les tirs. « Bien sûr, c'est une initiation que l'on
donne en une semaine », précise la monitrice.
« Il s'agit de donner envie aux enfants de jouer à la
balle et de la maîtriser dans un esprit de jeux, d'échange
et de convivialité. Il faut qu'ils découvrent que ce sport
est un sport d'équipe. Les partenaires sont importants et des
alliés. La notion d'équipe apparaît. » Élisabeth a su
intéresser ces jeunes à travers des relais, des jeux comme
l'épervier, l'horloge mais aussi avec des informations et des
connaissances techniques de base. Aux réactions des jeunes, à
leurs commentaires, il est évident que des vocations ou du
moins des envies de continuer sont apparues. « Moi,
dans le basket, j'aime les petits matchs »,
explique Vincent. « Moi, je préfère manipuler le ballon
et le contrôler », embraye Guillaume. Quant à Estéban et
Maxime, ils ont fait leur choix : « Nous, on va peut-être
s'inscrire à l'ASCA à la rentrée. On aime bien voir les matchs
à la télé : ce sont des géants, surtout les
Américains ! »
Peut-être qu'à travers ces animations d'été un « Jordan
français » est-il en train de naître ? Quoi qu'il en
soit, le basket plaît toujours aux jeunes. Il s'agit d'un sport
collectif où des règles, les codes, le respect ne sont pas de
vains mots.
© L'Alsace, Mercredi
27 août 2003 |